Kadam-Kadam

Dans l’atelier de Monsieur Dubois, trois enfants apprentis (Tchink,
Gnébror, Marie), au lieu de se consacrer à tailler et à polir le bois
d’ébène se prêtent à divers jeux en son absence. Ils sont rejoints par
Tiffany et Maxime (admirateur de Marie) deux enfants voisins des
maisons d’à côté. Ensemble ils décident de se faire passer pour des
célébrités mais devant le refus de Tchink d’accepter sa défaite en se
faisant passer pour le capitaine à la peau de crocodile ou le guerrier
du village aux secrets intarissables, ils tentent alors de jouer à une
famille de bourgeois. Gnébror, dans son rôle de papa, n’ayant réussi
qu’à faire de son premier fils un délinquant plutôt qu’un homme avec
une tête bien faite, il démissionne dans ce rôle et met fin au jeu.
Tiffany profite donc et supplie Tchink de la reconquérir pour de vrai,
alors que de l’autre côté Maxime gagne le coeur de Marie visiblement
plus mâture que lui.

« Banlieuz’arts », une création cosmopolite née  du tréfonds de nos traditions où les rites cérémonial et initiatique constituent la charpente sur laquelle reposent ses valeurs et ses usages. Du théâtre rituel ! du théâtre sur des échasses !  Une audace artistique conjuguée d’une hybridité créative qui moule le goût, le plaisir et l’aubaine d’un voyage spirituel dont la destination est l’« Initiation ou BanlieuZ’arts ». Un regard, une interrogation ; une réflexion, une succession infernale de questions ... L’Afrique t’a-t-elle déjà parlé ? L’as-tu écoutée, lui as-tu parlé, elle vous parle à travers les échasses qui surgissent d’un rituel de ses tréfonds.

Jérôme, un homme marié, contracte de colossales dettes afin d’offrir un dîner de rêve à sa
maîtresse. Il se loue une villa bien meublée pour la circonstance en plus d’un chien de race, sollicite les
services d’un cuisinier, engage une comédienne chargée de se faire passer pour sa mère au cours du
dîner. Autant d’artifices pour charmer une fille de dix-huit ans qui ne sera peut-être pas au rendez-vous.
Mais Jérôme manifeste un optimisme aveuglé au point qu’il ne réalise même pas que celle qui se fait
passer pour une comédienne se trouve être sa propre femme. Acculé par les dettes, Jérôme doit se
plier à la volonté de Madame Diogo (sa femme) décidée à se venger une fois pour de bon. Un conflit
marqué par un suspens à la fois hilarant et haletant. Comment Jérôme mis à nu, parviendra-t-il à se
justifier ? Tout se complique pour ce personnage qui finit par craquer sous le fardeau de ses propres
mensonges. La grammaire du mensonge est une comédie de moeurs qui témoigne de la dégradation de
plus en plus grandissante des relations conjugales.

Le spectacle est distillé sur un fond de musique originale à travers une guitare sèche qui rappelle que LE CHIEN ROYAL est d'abord un conte et que le conte est un univers où la fiction et le rêve font souvent ménage. " ...La limitation des comédiens, l'introduction d'un guitariste, la sobriété de l'espace de jeu m'ont semblé important pour faire un spectacle dont l'essentiel reste: le jeu d'acteurs, l'esthétique… " Le Metteur en Scène.

​

Deux compagnons complices d’une même histoire, décident pour un oui ou pour un non de nous plonger à la découverte d’un homme à la une de toutes les mass médias : Kablissou dit Pierre Casanova Le Même, Le Pareil. Cet homme dont on parle sur toutes les ondes, est reconnu comme un spécialiste de « pets ». Sa spécialité est devenue objet d’investigations, de grands chercheurs venus d’un peu partout se mobilisent autour de son talent de péteur.
Il faut tenter de découvrir ce qui fait la notoriété des pets de Kablissou dit Pierre Casanova Le Même, le Pareil. De par sa célébrité l’homme tant recherché, un jour, disparaît ! Qui l’a fait disparaître ? Pourquoi ne pète-t-il plus « pour les riches » ? Il faut le retrouver. Touristes, chercheurs, scientifiques, autorités, curieux : plusieurs stratégies furent mises en place pour retrouver le célèbre « homme péteur ».
L’art de ce spectacle est dans cette narration saisissante qui coule de source tout en s’installant dans la modernité de l’écriture, sans fioritures ni artifices de style. Rêveries douloureuses, utopies ambitieuses, souvenirs fougueux, frustrations personnelles soutiennent le récit où la fiction entremêle réalité et imaginaire, échec et espoir.

Les habitants de chaque contrée de Tomado se jettent tour à tour le tort. Pour ceux de la montagne, la non utilisation des préservatifs est à la base de la propagation de ce mal.
D'un côté le coiffeur Cool est sommé pour sa pratique erronée: ’’une lame pour tous’’. D'un autre côté la transfusion sanguine et l'utilisation des objets tranchants sont pratiquées sans aucune précaution. De loin le dépistage est conseillé, rejeté par d’autres qui trouvent que la stigmatisation est au cœur de la propagation du fléau. C'est dans cette ambiance houleuse de '' A qui la faute '' que surgit le drame : la fille du Gouverneur vient de rendre l'âme.